
Natif de Trois-Rivières Morgan Legaré vit et travaille à Tiohtiá:ke/Montréal.
Il a présenté son travail individuellement ainsi qu’en exposition
de groupe à la galerie Laroche/Joncas à Montréal. Legaré partage son
implication dans la communauté artistique montréalaise à titre de membre actif
au sein du centre d’artistes CLARK. Il fait
aussi régulièrement don de ses œuvres à des organismes tels que Les Impatients
pour leur exposition Parle-Moi d’amour. En collaboration
avec le commissaire Jean-Michel Quirion, il a a présenté l’exposition Extraction au centre d’artistes L’Œil de Poisson à Québec. Il a également participé à la 5e
édition d’Artch à Montréal et présentera prochainement sont travail à la galerie ELEKTRA et Fais-Moi l’Art. Ses œuvres se retrouvent dans la collection Majudia,
d’Ubisoft Montréal, ainsi que dans plusieurs autres collections privées au
Québec.
Catalogue des œuvres disponibles maintenant accessible dans le menu
2022
Exposition solo l’Œil de Poisson
Grande galerie
2022
En exposition
Artch Montréal
2021
En résidece
Créer des ponts
Exposition solo l’Œil de Poisson
Grande galerie
2022
En exposition
Artch Montréal
2021
En résidece
Créer des ponts
“Formes et fonctions entrent en tension. Qui plus est, des assemblages et des moulages de fibres aux consonances intemporelles se déclinent çà et là sur les dispositifs d’aluminium. Leur stabilité semble précaire. Les reliefs de textiles aux textures polymorphes — acérées, striées ou torsadées —, levés en saillie ou creusés en sillon, sont figés en des sortes de négatifs. Les envers sont dévoilés”
2022
Épreuves numériques
Épreuves numériques
Sortie d’un monde 3D complètement abstrait mais curieusement grandement connecté avec la trace et le corps fantôme
2020
Exposition solo Laroche/Joncas
Exposition solo Laroche/Joncas
Ayant comme point de départ le maillage entre objet virtuel et matérialité physique. Images imprimées, architectures et arrangements spatiaux entrent en dialogue dans le lieu d’exposition pour générer de nouvelles expériences cognitivo-perceptives.
Je dirais pas non /
What it feels like to
be floating around
What it feels like to
be floating around
2019
Installation
Audio | visuel
Université Concordia
Installation
Audio | visuel
Université Concordia
Une installation immersive questionnant le spectateur par rapport à sa perception l'architecture en réunissant abstraction géométrique et organisation spacial.
No. 4
2018
En exposition
Laroche/Joncas
En exposition
Laroche/Joncas
Une réflexion à l'écart entre les projets architecturaux et leur concrétisation
Biographie
Natif de Trois-Rivières Morgan Legaré vit et travaille à Tiohtiá:ke/Montréal.
Il a présenté son travail individuellement ainsi qu’en exposition de groupe à la galerie Laroche/Joncas à Montréal. Legaré partage son implication dans la communauté artistique montréalaise à titre de membre actif au sein du centre d’artistes CLARK. Il fait aussi régulièrement don de ses œuvres à des organismes tels que Les Impatients pour leur exposition Parle-Moi d’amour. En collaboration avec le commissaire Jean-Michel Quirion, il a a présenté l’exposition Extraction au centre d’artistes L’Œil de Poisson à Québec. Il a également participé à la 5e édition d’Artch à Montréal et présentera prochainement sont travail à la galerie ELEKTRA et Fais-Moi l’Art. Ses œuvres se retrouvent dans la collection Majudia, d’Ubisoft Montréal, ainsi que dans plusieurs autres collections privées au Québec.
Démarche
Morgan Legaré produit des œuvres par le biais de rendus 3D et d’impressions numériques, ayant comme genèse le maillage entre l’objet matériel et virtuel. Images imprimées, architectures modulables et arrangements spatiaux à la fois picturaux et sculpturaux se superposent dans le lieu d’exposition pour générer des expériences installatives cognitivo-perceptives. Formes et fonctions entrent en tension. Ses propositions re-déjouent habilement de la circulation et de la contemplation.
À travers ses plus récents travaux, Morgan Legaré s’intéresse aux mécanismes bilatéraux entre l’automatisation et le contrôle. Véritable spécialisation en contrôle industriel, l’automatisation est un procédé visant à accroître la rentabilité, ainsi qu’à garantir la quantité — et la qualité — de production au moyen de technologies avancées. Selon les rouages de ces systèmes techniques, l’artiste crée de façon contre-productive avec un logiciel d’exploration 3D afin de contester des pratiques déshumanisées par l’automation.

Crédit Photo : Isabel Ortega Sampson
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Morgan Legaré, Artiste Visuel, Tiohtiá:ke/Montreal (CAN)
Projets / Expositions
2022
Exposition solo l’Œil de Poisson
Grande galerie
2022
En exposition
Artch Montréal
2021
En résidece
Créer des ponts
Exposition solo l’Œil de Poisson
Grande galerie
2022
En exposition
Artch Montréal
2021
En résidece
Créer des ponts
“Formes et fonctions entrent en tension. Qui plus est, des assemblages et des moulages de fibres aux consonances intemporelles se déclinent çà et là sur les dispositifs d’aluminium. Leur stabilité semble précaire. Les reliefs de textiles aux textures polymorphes — acérées, striées ou torsadées —, levés en saillie ou creusés en sillon, sont figés en des sortes de négatifs. Les envers sont dévoilés”
2022
Épreuves numériques
Épreuves numériques
Sortie d’un monde 3D complètement abstrait mais curieusement grandement connecté avec la trace et le corps fantôme
2020
Exposition solo Laroche/Joncas
Exposition solo Laroche/Joncas
Ayant comme point de départ le maillage entre objet virtuel et matérialité physique. Images imprimées, architectures et arrangements spatiaux entrent en dialogue dans le lieu d’exposition pour générer de nouvelles expériences cognitivo-perceptives.
Je dirais pas non /
What it feels like to
be floating around
What it feels like to
be floating around
2019
Installation
Audio | visuel
Université Concordia
Installation
Audio | visuel
Université Concordia
Une installation immersive questionnant le spectateur par rapport à sa perception l'architecture en réunissant abstraction géométrique et organisation spacial.
No. 4
2018
En exposition
Laroche/Joncas
En exposition
Laroche/Joncas
Une réflexion à l'écart entre les projets architecturaux et leur concrétisation
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Morgan Legaré, Artiste Visuel, Tiohtiá:ke/Montreal (CAN)
Oeuvres disponibles
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Morgan Legaré, Artiste Visuel, Tiohtiá:ke/Montreal (CAN)
CV
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Morgan Legaré, Artiste Visuel, Tiohtiá:ke/Montreal (CAN)
Extraction
Installation, sculpture
Lieux de diffusions : L’Œil de Poisson (2022), ARTCH (2022), Place Montréal Trust (2021), Les appartements du MBAM (2021)





Commissaire : Jean Michel Quirion
Crédit photo : Charles Fréderick Ouellet
Mot du commissaire :
À travers ses plus récents travaux, Morgan Legaré s’intéresse aux mécanismes bilatéraux entre l’automatisation et le contrôle. Véritable spécialisation en contrôle industriel, l’automatisation est un procédé visant à accroître la rentabilité, ainsi qu’à garantir la quantité — et la qualité — de production au moyen de technologies avancées. Selon les rouages de ces systèmes techniques, l’artiste crée de façon contre-productive avec un logiciel d’exploration 3D afin de contester des pratiques déshumanisées par l’automation.
Les expérimentations bi-tridimensionnelles du corpus Extraction, s’intègrent avec précision aux composantes architecturales du white cube de L’Œil de Poisson. Commissariée par Jean-Michel Quirion, cette première exposition en centre d’artistes pour Morgan Legaré s’appréhende telle une série de micro-chantiers. Par des interventions d’une imposante fragilité, bâties en profils d’aluminium extrudés, l’artiste édifie autrement l’espace. Une structure élevée au centre de la galerie agit comme un portail vers des interstices interreliés : de l’intérieur à l’extérieur, de l’instable au solide, de l’imperceptible au visible. Par le biais d’images aux effets illusionnistes, de stimuli matériels en textiles et de dispositifs-structures hors-normes, sortes de leurres protéiformes, Legaré détourne en des tours de passe-passe la perception de ce lieu vernaculaire de Méduse. Formes et fonctions entrent en tension.
Des assemblages et des moulages de fibres, réalisés de façon in situ durant la période de montage à L’Œil, se déclinent çà et là sur les supports d’aluminium et le sol bétonné. Les reliefs de textiles aux textures polymorphes sont figés en des négatifs. Les envers sont exposés. Les empreintes subtiles des profils métallurgiques se décèlent en un composite perméable. La matière, d’une stabilité précaire, s’élève et s’effondre.
Qui plus est, parallèlement à ces propositions, Legaré montre les images d’Extraction. Façonnées numériquement à partir de moulages réalisés directement sur les supports et de modélisations 3D préparatoires, celles-ci génèrent leurs propres variations de spatialisation et révèlent des interstices liminaux. Elles sont comparables à des (re)mises en abyme. Les extractions visuelles sont disposées dans la galerie comme des fenêtres donnant sur un Œil de Poisson reproduit virtuellement. L’œuvre Consonances intemporelles (2022), positionnée sur une cloison inclinée dans un recoin, est particulièrement attractive. Les reflets pixélisés, genre de perturbations causées lors du rendu de l’image, portent à croire qu’il s’agit d’un écran dysfonctionnel.
Cette installation rejoue habilement de la circulation et notamment de la contemplation. Les visiteur.euse.s sont captivé.e.s par les détournements matériels incarnés. Les œuvres relèvent de processus lents et de techniques obstinément ambitieuses, laborieuses et, de surcroît, parcimonieuses. Les procédés de réalisation, résultant de savoir-faire et de gestes appliqués, non automatisés, mais contrôlés par Morgan Legaré lui-même, sont saillants. Les pièces sont ainsi extraites de la logique productiviste devenue le précepte de l’industrialisation. Le présent corpus dé-reconstruit le conditionnement et l’optimisation. Celui-ci est immanent à ce qui se fabrique tant par les mains de l’artiste dans son atelier qu’à son écran.
– Jean-Michel Quirion, commissaire
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À travers ses plus récents travaux, Morgan Legaré s’intéresse aux mécanismes bilatéraux entre l’automatisation et le contrôle. Véritable spécialisation en contrôle industriel, l’automatisation est un procédé visant à accroître la rentabilité, ainsi qu’à garantir la quantité — et la qualité — de production au moyen de technologies avancées. Selon les rouages de ces systèmes techniques, l’artiste crée de façon contre-productive avec un logiciel d’exploration 3D afin de contester des pratiques déshumanisées par l’automation.
Les expérimentations bi-tridimensionnelles du corpus Extraction, s’intègrent avec précision aux composantes architecturales du white cube de L’Œil de Poisson. Commissariée par Jean-Michel Quirion, cette première exposition en centre d’artistes pour Morgan Legaré s’appréhende telle une série de micro-chantiers. Par des interventions d’une imposante fragilité, bâties en profils d’aluminium extrudés, l’artiste édifie autrement l’espace. Une structure élevée au centre de la galerie agit comme un portail vers des interstices interreliés : de l’intérieur à l’extérieur, de l’instable au solide, de l’imperceptible au visible. Par le biais d’images aux effets illusionnistes, de stimuli matériels en textiles et de dispositifs-structures hors-normes, sortes de leurres protéiformes, Legaré détourne en des tours de passe-passe la perception de ce lieu vernaculaire de Méduse. Formes et fonctions entrent en tension.
Des assemblages et des moulages de fibres, réalisés de façon in situ durant la période de montage à L’Œil, se déclinent çà et là sur les supports d’aluminium et le sol bétonné. Les reliefs de textiles aux textures polymorphes sont figés en des négatifs. Les envers sont exposés. Les empreintes subtiles des profils métallurgiques se décèlent en un composite perméable. La matière, d’une stabilité précaire, s’élève et s’effondre.
Qui plus est, parallèlement à ces propositions, Legaré montre les images d’Extraction. Façonnées numériquement à partir de moulages réalisés directement sur les supports et de modélisations 3D préparatoires, celles-ci génèrent leurs propres variations de spatialisation et révèlent des interstices liminaux. Elles sont comparables à des (re)mises en abyme. Les extractions visuelles sont disposées dans la galerie comme des fenêtres donnant sur un Œil de Poisson reproduit virtuellement. L’œuvre Consonances intemporelles (2022), positionnée sur une cloison inclinée dans un recoin, est particulièrement attractive. Les reflets pixélisés, genre de perturbations causées lors du rendu de l’image, portent à croire qu’il s’agit d’un écran dysfonctionnel.
Cette installation rejoue habilement de la circulation et notamment de la contemplation. Les visiteur.euse.s sont captivé.e.s par les détournements matériels incarnés. Les œuvres relèvent de processus lents et de techniques obstinément ambitieuses, laborieuses et, de surcroît, parcimonieuses. Les procédés de réalisation, résultant de savoir-faire et de gestes appliqués, non automatisés, mais contrôlés par Morgan Legaré lui-même, sont saillants. Les pièces sont ainsi extraites de la logique productiviste devenue le précepte de l’industrialisation. Le présent corpus dé-reconstruit le conditionnement et l’optimisation. Celui-ci est immanent à ce qui se fabrique tant par les mains de l’artiste dans son atelier qu’à son écran.
– Jean-Michel Quirion, commissaire
Dossier de Presse : Josianne Desloges pour Le Soleil (Québec)

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ARTCH, square Dorchester, Montréal, du 15 au 25 septembre 2022
Crédit photo : Samuel Graveline




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En Résidence, Créer des ponts (Art Souterrain), Place Montréal Trust, Montréal, 2021
Crédit photo : Mike Patten












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Morgan Legaré, Artiste Visuel, Tiohtiá:ke/Montreal (CAN)

Ghost
Série d’épreuves numérique
2022



Sortie d’un monde 3D complètement abstrait mais curieusement grandement connecté avec la trace et le corps fantôme
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Morgan Legaré, Artiste Visuel, Tiohtiá:ke/Montreal (CAN)
Automatisation
& Contrôle
& Contrôle
Exposition Solo
2020


Galerie Laroche/Joncas
Crédit photo : Mike Patten
Texte : Émilie Granjon
Invité à présenter ses recherches alliant art numérique et sculpture, Morgan Legaré présentera le fruit d’une résidence de plusieurs semaines à la galerie Laroche/Joncas dans le cadre d’une exposition solo du 1er au 15 septembre 2020. L’artiste présentera des œuvres réalisées par le biais de rendus 3D et d’impressions digitales, ayant comme point de départ le maillage entre objet virtuel et matérialité physique. Images imprimées, architectures et arrangements spatiaux entrent en dialogue dans le lieu d’exposition pour générer de nouvelles expériences cognitivo-perceptives. En créant ses installations, Morgan Legaré propose au spectateur une expérience sensorielle inusitée. Il utilise la sculpture sous une forme aliénante, invitant ainsi le regardeur à interagir avec cette nouvelle spatialité.
Tiré d'une spécialité faisant partie du spectre en contrôle industriel, l'Automatisation est un procédé visant à croitre le rendement et la qualité de production d'un.e opérateur.ice en lui donnant accès à une technologie avancée.
Faisant écho à cette spécialité, tout en explorant la souche de sa définition, l'artiste travaille d'une façon contre-productive avec un logiciel d'exploration 3D de manière à déjouer le calcul des images et créant ainsi des œuvres inachevées. C'est alors qu'en capturant l'image en pleine modélisation que carrés oranges et marques de rendus numériques apparaissent, reprenant depuis, le contrôle sur une méthode dite automatique, il questionne la réalité d'un travail accompli et/ou partagé avec cette technologie.





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Morgan Legaré, Artiste Visuel, Tiohtiá:ke/Montreal (CAN)